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le guide des limites bienveillantes

Survivre aux Fêtes !

Comme chaque année, novembre est bien entamé et les décorations de Noël ont envahi les magasins. Et peut-être que la thématique de Noël a également envahi votre esprit ?!

A beautifully decorated Christmas tree with presents in an elegant living room setting.

Le guide des limites bienveillantes

Techniques et outils pour des fêtes de fin d'année sereines

Chaque année en janvier, je retrouve mes clientes au bout du rouleau, celles qui me disaient en décembre qu’elles pensaient pouvoir gérer, que cette fois, ça allait aller.

Elles ne sont pas reposées pour 4 sous, alors qu’elles reviennent de 2 semaines de vacances, c’est absurde non ?

Et je ne juge pas, je suis passée par là moi aussi, et ça n’est pas toujours facile de ne pas glisser sur cette pente savonneuse…

Pour la minute culture générale, sachez que “vacances” vient du mot latin “vacans”, participe passé de vacare, qui signifie “être vide”. Vous me voyez venir ? Vide, pas plein comme le pied du sapin le soir du réveillon 😊. Bref, je m’égare…

La clé de l’anticipation

Pourquoi anticiper pourrait être une solution ?

  • Parce que lorsque vous prévoyez, votre mental sait qu’il y a un plan !
  • Parce que de mettre de la conscience, cela permet de faire des choix équilibrés !
  • Parce que de se préparer évite de se faire prendre au dépourvu et de répondre dans l’urgence, sans prendre le temps de se consulter soi !
  • Parce que cela permet de poser ses limites avant de sentir complètement débordée !

Je vous propose donc de passer en revue les situations les plus courantes. Pas pour vous stresser davantage, mais pour que vous puissiez identifier celles qui vous touchent plus particulièrement. Parce que ce qui vous active ne me touchera pas particulièrement, ce qui épuise votre collègue ne vous fera même pas hausser un sourcil et inversement. C’est important de savoir ce qui vous “saoule d’avance” pour pouvoir ensuite vous préparer à y répondre !

1. Les repas de famille interminables

Vous savez, ces moments où vous êtes coincée à table pendant des heures. Entre la belle-famille qui a ses codes, la famille recomposée où tout le monde marche sur des œufs, ou simplement ces repas qui n’en finissent plus…

Les signaux à repérer dans votre corps :

  • Vous soupirez rien qu’en pensant à la date du repas
  • Vous sentez vos épaules qui se crispent quand vous imaginez la scène
  • Vous avez déjà envie de trouver une excuse pour ne pas y aller

2. La pression des cadeaux

Ah, les cadeaux. Ce moment où il faut :

  • Trouver LA bonne idée pour chacun
  • Respecter le budget (qui explose toujours)
  • Gérer la fameuse réciprocité (« Elle m’a offert quelque chose l’an dernier, je dois lui rendre »)
  • Faire semblant d’être ravie du cadeau que vous recevez alors que… non

Les signaux à repérer :

  • Vous vous y prenez au dernier moment parce que ça vous angoisse
  • Vous passez des heures à chercher sans trouver
  • Vous vous sentez coupable de ne pas avoir assez d’argent ou d’idées

3. Les obligations sociales qui s’accumulent

Décembre, c’est le mois où tout le monde veut se voir. Les apéros de fin d’année au boulot. Le repas entre amies. La fête des voisins. Le goûter de Noël de l’école/du club de natation de mini-Un/du groupe scout des minuslove, etc.

Et vous dites oui. À tout. Parce que vous ne voulez vexer personne.

Résultat ? Vous n’avez plus une seule soirée pour vous. Et vous êtes déjà épuisée avant même que ça commence.

Les signaux à repérer :

  • Votre agenda est plein à craquer et ça vous oppresse
  • Vous dites oui par automatisme, sans même vérifier si vous en avez envie
  • Vous fantasmez sur une soirée canapé-netflix-tisane, mais elle n’arrive jamais

  • 4. La charge mentale de l’organisation

    Ah, celle-là. Celle qui ne se voit pas mais qui pèse lourd.

    C’est vous qui pensez :

    • Au menu du réveillon
    • À qui amène quoi
    • À la déco
    • À l’hébergement si des gens viennent de loin
    • Aux allergies alimentaires de chacun
    • À prévoir les jeux pour les enfants
    • À ce que tout le monde passe un bon moment

    Pendant que les autres… arrivent.

    Les signaux à repérer :

    • Vous avez l’impression que tout repose sur vos épaules
    • Personne ne propose spontanément son aide
    • Vous êtes déjà fatiguée rien que de penser à tout ce qu’il y a à faire

    5. Les questions et remarques intrusives

    Vous les connaissez par cœur. Elles reviennent chaque année :

    « Alors, toujours pas enceinte ? » « Tu as l’air fatiguée… » « Tu as pris du poids / perdu du poids, non ? » « Et ce nouveau travail, ça se passe comment ? » « Toujours célibataire ? » « Tu ne devrais pas… » (suivez mon conseil non sollicité)

    Ces remarques, même quand elles partent d’une bonne intention, ça blesse. Ça touche des zones sensibles. Et vous ne savez jamais comment répondre sans être désagréable.

    Les signaux à repérer :

    • Vous ruminez ces remarques pendant des jours après
    • Vous appréhendez de revoir certaines personnes à cause de ça
    • Vous vous sentez jugée, incomprise, réduite à une case

    6. Les tensions familiales ou les non-dits

    Il y a des familles où l’ambiance est électrique. Où personne ne parle du conflit, mais tout le monde marche sur des œufs.

    Les vieilles rancœurs. Les sujets qui fâchent (politique, religion, choix de vie). Les tensions entre parents séparés. Les jalousies entre frères et sœurs.

    Vous êtes là, à essayer de maintenir une ambiance « joyeuse » alors que vous sentez que ça peut exploser à tout moment.

    Les signaux à repérer :

    • Vous avez peur qu’une dispute éclate
    • Vous jouez le rôle de tampon entre les gens
    • Vous vous sentez responsable de l’ambiance

    7. Le manque de temps pour vous

    Entre toutes les obligations, il n’y a plus une minute pour vous.

    Pas de moment pour souffler. Pour lire. Pour méditer. Pour juste… ne rien faire.

    Et pourtant, vous en auriez tellement besoin.

    Les signaux à repérer :

    • Vous êtes en mode survie de début décembre à début janvier
    • Vous n’avez aucun moment noté dans votre agenda qui soit « rien que pour vous »
    • Vous êtes irritable, à fleur de peau

    8. Les attentes des autres (ou celles que vous vous mettez toute seule)

    Être joyeuse. Disponible. Souriante. Parfaite.

    La fille parfaite. La mère parfaite. L’épouse parfaite. L’amie parfaite. La collègue parfaite.

    Vous sentez cette pression sur vos épaules ? Cette injonction à être dans le rôle qu’on attend de vous ?

    Les signaux à repérer :

    • Vous avez l’impression de jouer un rôle
    • Vous ne pouvez pas montrer que vous êtes fatiguée ou que ça ne va pas
    • Vous culpabilisez si vous n’êtes pas à la hauteur de cette image

Exercice pratique : identifiez VOS zones de tension

Maintenant que vous avez lu ces situations, je vous propose de prendre 10 minutes, tranquillement, pour faire cet exercice.

Prenez une feuille et un stylo. Pas votre téléphone, pas votre ordinateur. Une vraie feuille.

Étape 1 : Listez vos situations à risque

Parmi toutes les situations que je viens de décrire, lesquelles vous parlent vraiment ?

Notez-les. Soyez précise. Pas juste « les repas de famille », mais « le repas du 25 décembre chez ma belle-mère où je suis la seule à aider en cuisine ».

Étape 2 : Écoutez votre corps

Pour chaque situation notée, fermez les yeux quelques secondes et imaginez-vous dedans.

Qu’est-ce qui se passe dans votre corps ?

  • Tensions dans les épaules ?
  • Boule au ventre ?
  • Gorge serrée ?
  • Respiration qui s’accélère ?

Notez ces sensations. Elles sont précieuses. C’est votre corps qui vous parle.

Étape 3 : Hiérarchisez

Maintenant, relisez votre liste et mettez une note de 1 à 3 à côté de chaque situation :

1 = Ça m’embête un peu, mais je peux gérer 2 = Ça me stresse vraiment, j’appréhende 3 = Rien que d’y penser, je sens mon corps se crisper

Étape 4 : Identifiez vos priorités

Les situations notées 3, ce sont vos priorités. Ce sont celles pour lesquelles vous allez préparer vos scripts de communication et pratiquer la visualisation.

Parce que vous ne pouvez pas tout gérer d’un coup. Mais vous pouvez vous préparer aux situations les plus coûteuses.

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Le lien avec la kinésiologie

Vous voyez, ce travail d’anticipation, c’est exactement ce que nous faisons ensemble en séances.

Je vous aide à identifier ce qui se passe dans votre corps. À mettre des mots sur vos ressentis. À reconnaître les signaux que votre corps vous envoie depuis longtemps mais que vous n’avez jamais pris le temps d’écouter.

Parce que votre corps sait. Il sait quelles situations sont toxiques pour vous. Il vous le dit, par ces tensions, ces boules au ventre, ces insomnies.

Et quand vous commencez à l’écouter, quand vous acceptez de voir ce qui est vraiment là, vous pouvez enfin agir. Poser vos limites. Vous protéger.

Ensuite, une fois la conscience présente de ce qui se joue dans votre corps, on peut commencer le travail mental et émotionnel, pour changer le discours intérieur, équilibrer les émotions automatiques et les systèmes de croyances limitants.

Ce travail d’anticipation, vous pouvez déjà le faire seule, comme je viens de vous le proposer.

Mais si vous sentez que c’est trop difficile. Que les émotions sont trop fortes. Que vous ne savez pas par où commencer. Je suis là.

En séance, nous travaillons ensemble sur vos blocages. Sur cette peur de dire non. Sur ce besoin de plaire. Sur cette croyance que vous devez tout gérer toute seule.

Et nous libérons ça. Pour que vous puissiez enfin passer des fêtes sereines, et vivre à l’année un quotidien qui vous ressemble.


Et ensuite, on fait quoi ? on prépare les réponses !

Maintenant que vous avez identifié vos situations à risque, il est temps de préparer vos réponses. Dans la partie suivante, je vous donne tous mes scripts de communication pour oser dire non, calmement, sans culpabilité ni justification.

Comment utiliser ces modèles ?

  1. Choisissez 2 à 3 phrases qui vous parlent vraiment Celles qui sonnent juste pour vous, que vous pourriez prononcer naturellement.
  2. Entrainez-vous devant le miroir Dites-les à voix haute plusieurs fois. Votre cerveau doit les intégrer.
  3. Visualisez-vous les dire Imaginez la situation, voyez-vous prononcer la phrase avec calme et fermeté.
  4. Accordez-vous le droit à l’imperfection La première fois sera peut-être maladroite. C’est normal. Continuez.
  5. Entrainez-vous avec une personne de confiance Demandez à une amie, votre partenaire, de pratiquer comme un jeu de rôle. Votre mental constatera que ça n’est pas dangereux et vous reprendrez confiance.

Besoin d’aide pour oser dire non ?

Si vous sentez que poser vos limites reste trop difficile malgré ces outils, il y a peut-être des blocages émotionnels plus profonds à travailler.

En kinésiologie, nous identifions ensemble :

  • Les croyances qui vous empêchent de vous positionner (si je dis non, je vais passer pour une égoïste, si je refuse, ils ne m’inviteront plus jamais, etc.)
  • Les peurs sous-jacentes (rejet, conflit, jugement, loyautés familiales, etc. )
  • Les conditionnements de l’enfance encore actifs (soit gentille, fait ce qu’on attend de toi, etc.)
  • et toutes les autres limitations conscientes et inconscientes.

Et nous libérons ces blocages pour que vous puissiez enfin vous respecter, vous positionner avec calme et assurance, et vivre un quotidien qui vous ressemble.

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